Tamara Haddad

Artist Biography

Born in Beirut in 1982, Tamara Haddad graduated in Art Direction for Advertising from the Lebanese Academy of Fine Arts. Raised in a home where art was ever-present, thanks to her father, one of the pioneers of modern architecture in Lebanon, she taught herself to paint during her studies and while working in advertising agencies. In 2011, she devoted herself entirely to painting. A photography enthusiast, Tamara Haddad draws inspiration from the photos she takes during her numerous travels in Asia, Europe, and especially in Lebanon, during her mountain hikes. Deeply concerned about the polluted environment we live in, her work primarily focuses on the physical transformations the Earth is undergoing today (deforestation, wildfires, climate change, etc.) while emphasizing its beauty, the richness of its landscapes, and its vibrant colors.

In addition to oil and acrylic painting, she incorporates natural materials such as sand, dead leaves, branches, tree bark, and straw into her work.

Tamara Haddad is represented by Galerie Tanit Beirut.

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De Terre et de Matière, Faille II
Tamara Haddad

From October 22, 2021 to November 30, 2021

Selected Works
De Terre et de Matière, Faille II

La terre.
Est-ce le sol sur lequel nous marchons ? L’espace qui nous entoure et qui contient des reliefs et des paysages ? La gravité qui nous attache à elle ? Comment on la perçoit ? Combien prenons-nous conscience de son existence ? Quelle est son importance dans notre quotidien?
Planète, Terre, Sol, Roches, Forêts, Océans… ces éléments qui nous dépassent par leur immensité mais qui nous entourent en même temps, qui sont présents et absents en même temps, m’ont toujours intrigué
et fasciné ,mais aussi m’inquiètent par leur fragilité.

La terre est menacée : un million d’espèces menacées d’extinction, destruction des écosystèmes marins et terrestres, déforestation à grande échelle, fonte des glaciers et montée du niveau des océans, incendies de forêts qui s’enchaînent ,épuisement des ressources naturelles, déchets et pollution en courbe exponentielle, réchauffement climatique dû à l’excès de CO2 rejeté dans l’atmosphère… Nous avons tout épuisé. Pourrons-nous un jour retourner en arrière et retrouver l’équilibre de la terre ? va-t-elle le retrouver toute seule, après notre extinction… Beaucoup de questions. Pas de réponses .

Et surtout un déni.

En grande partie inspirés de photos prises par moi-même durant les nombreuses randonnées en montagne au Liban et à l’étranger, je peignais dans la 1ère série des paysages à l’huile sombres, apocalyptiques, des horizons fragiles où ciel et mer se confondent, des incendies, une déforestation… Ces sujets me préoccupent depuis des années et forment mon principal thème jusqu’à ce jour.

Aujourd’hui ,à travers cette nouvelle série, je retourne à l’origine de la Terre, je me questionne sur sa matière, ses formations, ses reliefs et ses couleurs.

Je cherche la beauté des paysages rocheux, l’infinité de couleurs et de textures. C’est le fond de la terre, sa première beauté ,sa première matière que je découvre. Je voulais comprendre cette matière, son origine, bien avant de montrer les réelles blessures de la Terre, les maux visibles que nous, les hommes, sommes en train d’infliger à sa nature. Je voudrais dans un deuxième temps ,évoquer, par thèmes, l’infinité de destructions que subit la terre. Je ne saurai par lequel commencer et comment l’exprimer. La roche, le premier élément qui s’est formé de la terre et a formé la terre, et c’est celui qui perdure des millions d’années. Les variétés interminables de roches, de strates, ces couches qui ont mis des millions d’années à se former, qui bougent, qui se transforment, qui abritent des restes d’espèces disparus, ces roches sont toujours là .Ce sont elles qui montrent les failles, les blessures de la Terre, ce sont elles qui marquent le passage du temps . C’est surtout aussi l’élément qui nous entoure mais qu’on ne voit pas. Il est banal mais riche. Bien qu’il soit le sujet dominant de cette série, apparaissent aussi d’autres éléments de la nature, tel les écorces d’arbres intégrées, figées, sans vie, qui racontent l’histoire des arbres, eux, les éternels poumons de la Terre …

C’est surtout un message que je veux faire parvenir, car au moment où j’écris ces lignes, les médias en parlent comme d’un fait divers, nos élus sont occupés à s’acharner les uns sur les autres, n’ayant en tête que le but de réaliser inlassablement des profits …et tout le monde continue à vivre comme si de rien n’était. Le monde vit dans le déni. Les gens ne veulent pas y croire, ils fuient cette réalité .Je cite un mot d’Aurélien Barrau dans Libération, 2 Octobre 2018 : « Les autres combats n’ont aucun sens si celui- là est perdu » .Comme je ressens une part de responsabilité et bien entendu suis impliquée dans ce sujet, j’utilise ma peinture pour faire passer ce message et surtout sensibiliser les gens à la Terre ,à sa beauté et à son importance.

De Terre et de Matière, Faille II
Tamara Haddad
Havoc for Palm Tree
Oil, Acrylic, Sand, Branches, Straw, Metal Thread on Canvas
2021
75 cm x 110 cm

Tamara Haddad
Earth I
Oil, Clay, Sand, Glue on Wood
2018
67 cm x 120 cm

La terre.
Est-ce le sol sur lequel nous marchons ? L’espace qui nous entoure et qui contient des reliefs et des paysages ? La gravité qui nous attache à elle ? Comment on la perçoit ? Combien prenons-nous conscience de son existence ? Quelle est son importance dans notre quotidien?
Planète, Terre, Sol, Roches, Forêts, Océans… ces éléments qui nous dépassent par leur immensité mais qui nous entourent en même temps, qui sont présents et absents en même temps, m’ont toujours intrigué
et fasciné ,mais aussi m’inquiètent par leur fragilité.

La terre est menacée : un million d’espèces menacées d’extinction, destruction des écosystèmes marins et terrestres, déforestation à grande échelle, fonte des glaciers et montée du niveau des océans, incendies de forêts qui s’enchaînent ,épuisement des ressources naturelles, déchets et pollution en courbe exponentielle, réchauffement climatique dû à l’excès de CO2 rejeté dans l’atmosphère… Nous avons tout épuisé. Pourrons-nous un jour retourner en arrière et retrouver l’équilibre de la terre ? va-t-elle le retrouver toute seule, après notre extinction… Beaucoup de questions. Pas de réponses .

Et surtout un déni.

En grande partie inspirés de photos prises par moi-même durant les nombreuses randonnées en montagne au Liban et à l’étranger, je peignais dans la 1ère série des paysages à l’huile sombres, apocalyptiques, des horizons fragiles où ciel et mer se confondent, des incendies, une déforestation… Ces sujets me préoccupent depuis des années et forment mon principal thème jusqu’à ce jour.

Aujourd’hui ,à travers cette nouvelle série, je retourne à l’origine de la Terre, je me questionne sur sa matière, ses formations, ses reliefs et ses couleurs.

Je cherche la beauté des paysages rocheux, l’infinité de couleurs et de textures. C’est le fond de la terre, sa première beauté ,sa première matière que je découvre. Je voulais comprendre cette matière, son origine, bien avant de montrer les réelles blessures de la Terre, les maux visibles que nous, les hommes, sommes en train d’infliger à sa nature. Je voudrais dans un deuxième temps ,évoquer, par thèmes, l’infinité de destructions que subit la terre. Je ne saurai par lequel commencer et comment l’exprimer. La roche, le premier élément qui s’est formé de la terre et a formé la terre, et c’est celui qui perdure des millions d’années. Les variétés interminables de roches, de strates, ces couches qui ont mis des millions d’années à se former, qui bougent, qui se transforment, qui abritent des restes d’espèces disparus, ces roches sont toujours là .Ce sont elles qui montrent les failles, les blessures de la Terre, ce sont elles qui marquent le passage du temps . C’est surtout aussi l’élément qui nous entoure mais qu’on ne voit pas. Il est banal mais riche. Bien qu’il soit le sujet dominant de cette série, apparaissent aussi d’autres éléments de la nature, tel les écorces d’arbres intégrées, figées, sans vie, qui racontent l’histoire des arbres, eux, les éternels poumons de la Terre …

C’est surtout un message que je veux faire parvenir, car au moment où j’écris ces lignes, les médias en parlent comme d’un fait divers, nos élus sont occupés à s’acharner les uns sur les autres, n’ayant en tête que le but de réaliser inlassablement des profits …et tout le monde continue à vivre comme si de rien n’était. Le monde vit dans le déni. Les gens ne veulent pas y croire, ils fuient cette réalité .Je cite un mot d’Aurélien Barrau dans Libération, 2 Octobre 2018 : « Les autres combats n’ont aucun sens si celui- là est perdu » .Comme je ressens une part de responsabilité et bien entendu suis impliquée dans ce sujet, j’utilise ma peinture pour faire passer ce message et surtout sensibiliser les gens à la Terre ,à sa beauté et à son importance.

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